Après le remaniement de l’armée, presque tous les anciens combattants de la NRA, l’armée rebelle menée par Yoweri Museveni pendant les années 1980 contre le pouvoir du président en exercice, Milton Obote, ont disparu des plus hautes fonctions militaires. Pendant très longtemps largement représentés parmi le gouvernement et la direction de l’armée ougandaise, de plus jeunes hauts gradés ont été nommés aux postes les plus importants.
Une nouvelle génération est désormais aux commandes de l’UPDF (Uganda People’s Defence Force, l’armée ougandaise), une génération qui n’a pas combattu avec le président Yoweri Museveni pendant la guérilla qui l’a mené au pouvoir en 1986.
Pour l’analyste Bernard Sabiiti, ces jeunes hauts gradés doivent toute leur carrière au chef de l’État ; pour cette raison, ils lui vouent une loyauté sans faille tandis que les anciens compagnons de brousse du président, en poste depuis des années, seraient plus enclins à contester son autorité.
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